Il y a un an et en ma qualité de cadre d’entreprise, j’avais pris la brave décision de passer, d’un des secteurs économiques largement mis en avant plan en République Démocratique du Congo, à un autre secteur économique, souvent peu visible.
Je vous raconte ma petite histoire. Et surtout, comment l’appétit du risque m’a ouvert à un monde aux multiples possibilités ?
Depuis 7 ans maintenant, je travaille dans des filiales d’entreprises multinationales installées en Afrique.
Après 6 années passées dans le secteur des télécommunications et des Technologies Financières (FinTech), j’ai fait une conversion professionnelle en embrassant le secteur du textile, dans l’industrie du luxe.
Généralement, les personnes brillantes veulent bâtir leur carrière en fonction de la notoriété de la marque ou de la compagnie pour laquelle elles travaillent. Rarement, les mêmes personnes pensent à bâtir leur plan de carrière sur base de ce que chaque secteur apporte à l’économie de leur nation, dans l’immédiat comme dans la durée.
Avant, j’ignorais tout sur le textile. Après de centaines d’heures de recherche l’an passé, je suis arrivé à comprendre que technologies, textile et finance font tous partie de la catégorie FMCG. C’est chaque jour que les besoins humains sont tournés vers ce secteur.
Quelle sont les raisons qui m’ont poussé à shifter des télécommunications au textile sans crainte ?
Dois-je le faire pendant ma retraite ou bien avant cette dernière comme IBO ? (Entendez par là Independant Business Owner).
Premièrement, la configuration économique du marché dans lequel je travaille.
Mes fonctions actuelles dans l’industrie du textile couvrent la région Afrique Centrale : République Démocratique du Congo, République Centrafricaine, République du Congo, Cameroun, Gabon, Guinée Equatoriale et récemment, l’Angola.
L’économie de tous ces pays est quasiment le même.
D’une part, exploitation des ressources naturelles (mines, forêt et pétrole) pour l’exportation à l’état brut ou semi-transformé sur la plus petite échelle de la chaîne des valeurs. Et d’autre part, l’importation de quasiment tous les biens nécessaires à la consommation courante.
Quelle est la part du textile dans ce type d’économie ?
Aujourd’hui, nous ferons un focus sur la République Démocratique du Congo.
Les données de la Banque Centrale Congolaise révèlent que sur l’ensemble de toutes les licences d’importations ouvertes en 2020 par les opérateurs économiques du pays, la part du textile n’a pas été la moindre.
J’ai donc sélectionné les 60 produits les plus importés en RDC, et je les ai regroupés en 10 catégories, en vue d’établir le classement TOP 10 de grandes catégories d’importation. Le résultat était juste magnifique car le secteur textile occupe la 10ème place du classement.
Pour toute personne voulant se lancer dans le textile, tant en qualité d’employé qu’en qualité d’entrepreneur/commerçant, d’inévitables questions se posent :
- Dans quelle sous-catégorie faudrait-il se lancer ?
- Quelle est la marque ou le fabriquant ayant la plus grande part du marché dans cette sous-catégorie ?
- Quelle est sa valeur ajoutée au-delà du produit lui-même ?
- Existe-t-il une propension à payer (willingness to pay) dans le chef de ses consommateurs même ?
- Quel est l’arsenal des régulations encadrant cette sous-catégorie ?
Lorsque j’ai répondu à toutes ces questions, je me suis projeté bien plus loin. La variété des sous-catégories contenues dans cette industrie justifie, en effet, sa compétitivité et son rythme de production.
Pour le cas de la RDC, les sous-catégories « textile ornemental pour maison ou à usage domestique (drap, rideaux, serviettes, etc.) » et « vêtement de second usage ou friperie » viennent en tête de liste. C’est là que sautait à mes yeux le postulat selon lequel près de 100 millions de personnes vivront en RDC d’ici l’année 2030.
Sur l’ensemble de cette démographie, tout produit de textile ayant un potentiel d’absorption auprès du 1/3 de la population, aura toujours de beaux jours devant lui.
Alors, qu’est-ce qui nous convient donc de faire lorsque nous sommes face à un besoin de reconversion professionnelle ?
Appliquez ma méthode de 5 questions, et sûrement, de meilleures perspectives s’ouvriront devant vous..
A PROPOS DE MOI
J’accompagne les individus comme les personnes morales en stratégie de divertissement des portefeuilles d’actifs financiers par l’immobilier, les investissement dans les fonds de pension et actions cotées en bourse à travers les pays stable du continent africains et auprès des économies émergentes du Moyen-Orient, de l’Asie du sud et de l’Amérique centrale.
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